Comment l’air et ses propriétés peuvent-ils nous aider à devenir de meilleurs présentateurs ?
Cette citation de la défunte romancière américaine Toni Morrison, connue pour ses romans acclamés par la critique Song of Solomon et Beloved (ce dernier lui a valu le prix Pulitzer), est une introduction parfaite à la notion d’exploitation de l’air. Cette phrase de Song of Solomon fait allusion au fait que s’envoler, être transporté par les airs, a un coût. Pour pouvoir voler, vous devez lâcher prise sur les choses qui vous pèsent.
Mais l’air et le vent qui nous entourent sont incertains, parfois calmes et parfois instables. Cependant, en connaissant les courants, les schémas, la façon dont l’air se déplace et tourne, en l’étudiant et surtout en s’y abandonnant, nous pourrons peut-être l’exploiter. En réagissant au caractère aléatoire de la vie et en profitant de la rafale d’opportunités lorsque le vent souffle sur nous.
J’ajouterais encore, pour nous les habitants sur le sol terrien, que voler est impossible. Pourtant, l’aérodynamisme nous a permis de réaliser l’impossible grâce à l’ingéniosité et au design. Nous avons construit des machines volantes qui défient la gravité. C’est pourquoi, pour exploiter l’air, nous ne pouvons pas choisir de vivre une existence à faible résistance, mais acceptons que, parfois, nous devons essayer de prendre notre envol et de tenter quelque chose de nouveau.
Alors, à partir de tout ceci, comment pouvons-nous exploiter la possibilité de prendre l’air pour présenter ? Voici 4 concepts de l’air :
- L’air consiste à adopter l’innovation en tant que présentateur.
En tant qu’orateur, les outils pour aider à développer les compétences d’expression orale sont importants. Qu’il s’agisse des outils dont nous avons besoin pour créer une belle histoire, pour pratiquer efficacement dans des conditions optimales ou pour concevoir des visuels puissants, ce que le concept d’air inspire c’est la théorie et la technologie pour exceller. Comme l’aérodynamique exploitée par une machine volante, nous devons étudier et apprendre la science de la communication et de la parole. Si nous ne comprenons pas la narration ni les principes de conception et comment travailler avec un auditoire, comment pouvons-nous réussir ? Nous devons donc apprendre. Travailler avec un enseignant, maîtriser l’art de séquencer une histoire, comprendre les trois axes d’un argument puissant, trouver le bon équilibre énergétique lors de la connexion à un auditoire étranger, maîtriser les outils technologiques lors de la création de visuels et aussi accepter et expérimenter les nouvelles technologies qui accompagnent les nouveaux médias hybrides que nous sommes tous obligés d’utiliser aujourd’hui.
- L’air, c’est prendre des décisions et rechercher la simplicité.
La simplicité et la brièveté sont deux vertus importantes pour les présentateurs. Nous devons chercher à simplifier afin d’aider nos auditoires et de prendre des décisions sur ce qu’ils ont besoin de savoir et d’oublier le reste. Il s’agit là d’empathie, de réflexion et de sélection ! Si nous sommes plus légers, nous volons mieux.
- L’air est flexible : il remplit les vides et relie les points.
Lorsque nous parlons, l’histoire et les idées doivent respirer. Comment pouvons-nous reconnaître le flux mental créatif de nos idées ? Comme l’air, nos idées coulent de notre esprit et devraient avoir la liberté d’aller et venir, surtout dans l’improvisation. L’air c’est lâcher prise : c’est un thème familier dans les éléments mais lâcher prise en tant que présentateurs est extrêmement important. Comme ça l’est dans la vie.
- L’air est notre carburant en tant qu’intervenants.
Sans air, nous ne pouvons pas vivre, penser ou parler. Notre souffle et la bonne gestion de ce souffle sont primordiaux pour notre succès en tant qu’orateurs. Lorsque nous nous entraînons, nous devons maîtriser notre appareil respiratoire, le comprendre et l’utiliser au maximum. Sans souffle, nous n’avons ni pouvoir, ni énergie, ni autorité. L’air c’est la vie. L’air est le pouvoir.
Il y a beaucoup d’idées puissantes ici liées à l’air. En fin de compte, comme pour tous les éléments, nous devons réaliser la philosophie de s’abandonner aux courants, d’abandonner les résultats mais aussi de faire face à la résistance si nécessaire, en étant clair sur ce que nous voulons et en poursuivant nos objectifs. Les quatre éléments nous l’enseignent.